Test du OnePlus Open : un Premier Smartphone Pliant Déjà Capable de Battre Samsung

Après un long silence de plusieurs mois, OnePlus revient en force avec un fleuron, son tout premier smartphone pliant. Développé en partenariat avec Oppo, qui a déjà trois smartphones pliants au compteur, le OnePlus Open se veut sans concession par rapport aux pliants traditionnels.

OnePlus a subi, tout comme Oppo, une période de turbulence assez forte. La marque revient en France et en force avec son tout premier smartphone pliant. Snapdragon 8 Gen 2, charnière en goutte d’eau, téléobjectif X3, charge rapide 67 W… sur le papier, c’est un véritable concurrent aux modèles les plus en vue que propose la marque.

Il s’agit en outre du premier smartphone de OnePlus co-développé avec Oppo et cela se sent. Il respire bien plus la qualité que les premiers prototypes auxquels nous sommes habitués d’habitude. Cela provient du fait qu’en réalité, il s’agit peu ou prou d’un Oppo Find N3 retravaillé et rebrandé. Une troisième génération virtuelle donc, ce qui évite de payer les pots cassés.

Design : un beau bébé, un poil encombrant, mais très bien fini
Le OnePlus Open est une bien belle bête. Parfaitement plat sur ses bordures, il donne immédiatement l’impression d’être une interprétation de ce qu’Apple pourrait produire en matière de pliant au format livre. Les tranches en aluminium, le dos vert satiné, les bordures uniformes, chaque face du téléphone qui est parfaitement plate et qui se termine par des arêtes biseautées… Il y a un vrai sens de la finition, du confort immédiat de prise en main qui s’en dégage.

Les bons points continuent de s’accumuler lorsqu’on s’intéresse à sa charnière. Celle-ci est l’une des plus réussies qu’il m’ait été donné de voir. Très robuste, elle donne une réelle impression de satisfaction lorsqu’on la manipule. Seul petit bémol : on ne peut pas vraiment plier le smartphone autrement qu’à 90 degrés. Si l’on s’éloigne légèrement de cette position, il s’ouvre brusquement ou se ferme.

L’autre avantage de cette charnière excessivement bien travaillé, c’est le pli sur l’écran interne qui est, pour ainsi dire, invisible. Je sais que vous avez lu ça des dizaines de fois dans des articles, mais ici, le résultat est prodigieux. On peut bien sûr la sentir légèrement en passant le doigt ou l’apercevoir en regardant l’écran avec un angle très prononcé, mais lorsqu’on le tient en face et lorsqu’on passe son doigt sans y penser, on oublie complètement sa présence. L’éclairage peut aussi jouer et la faire ressurgir s’il est dirigé directement sur l’écran.

La pliure est tellement oubliable que lorsque j’utilisais quelque temps une application en mode plein écran, j’avais tendance à ne plus savoir dans quel sens plier le smartphone. Cela tient beaucoup au format quasiment carré de l’écran.

On a donc dans l’ensemble un smartphone qui a fière allure. Si je devais lui reprocher deux choses : le smartphone reste assez lourd malgré ses 239 g et assez épais lorsqu’il est plié (11,7 mm). Avec ses 153,4 mm et ses 73,3 mm pliés, il se glisse assez facilement dans une poche sur la longueur.

Autre grief qui ne m’a pas frappé, mais qui a pu gêner certains collègues qui l’on eut entre les mains : le bloc photo est assez protubérant. Cela se remarque surtout lorsqu’on tient le smartphone replié, les doigts vont avoir tendance à se placer à l’arrière du téléphone juste sous le bloc.

L’écran en façade est percé d’un poinçon central, tandis que l’écran interne voit le poinçon se placer dans le coin supérieur droit. C’est un choix judicieux : beaucoup de contenus vidéos, du fait de leur ratio, proposeront des bandes noires en haut et en bas de l’écran. On a donc virtuellement, lorsqu’on regarde un film ou une série, un écran sans poinçon.

Les plus observateurs·rices remarqueront un second capteur juste à côté du poinçon selfie à l’intérieur. Celui-ci est bien caché sous l’écran, mais il ne s’agit pas d’un module photo. Il sert seulement à ajuster la luminosité.

Autre particularité : puisque nous sommes face à une OnePlus, on retrouve l’alert slider, un des éléments forts d’identification de la marque. Ce petit bouton coulissant permet de passer de mode silencieux, à vibration, à sonnerie. Plus élégant qu’autre chose, il permet d’avoir un élément d’expérience utilisateur lié directement à un objet physique, ce qui est toujours agréable, mais pas indispensable. Ajoutons que le lecteur d’empreinte est situé sur le côté, ce qui est tout à fait classique pour un smartphone pliant. Celui-ci est très réactif.

Terminons par la protection de l’appareil : le OnePlus Open est protégé par du Ceramic Guard que la marque promet 20 % plus résistant que du Corning Gorilla Glass Victus. Pas de souci donc de ce côté, là, vous avez peu ou prou ce qui se fait de mieux. L’écran lui-même est protégé par de l’ultra thin glass (UTG).

Dans mon cas, le OnePlus Open était fourni avec une coque séparée en deux morceaux. Pour celui protégeant l’arrière, rien à redire, on a une coque légèrement texturée et robuste. Pour la partie avant, c’est plus questionnable. Elle est légèrement surélevée par rapport à l’écran qui peut gêner pour atteindre les bordures assez fines de l’appareil. Mais surtout, lorsqu’il est plié, la partie gauche de la coque est un mince filet qui fait assez cheap.

Malheureusement, OnePlus n’est pas parvenu à renouveler la prouesse du Galaxy Z Fold 5 et son smartphone pliant n’est pas étanche. Il bénéficie toutefois d’une protection à l’eau IPX4.

Écran : sans concessions ou presque
Qui dit smartphone pliant dit deux écrans. Nous avons un écran interne pliant et un écran en façade.

Écran pliant
On commence par l’écran interne qui est quasiment carré, avec un ratio de 1,0758 : 1. Sur cette base, on découvre une dalle de 7,82 pouces avec une définition 2440 par 2268 pixels, soit une définition QHD avec résolution 426 ppp. Côté rafraîchissement, l’écran peut monter jusqu’à 120 Hz et descendre à 1 Hz en fonction des usages.

Sur le papier, le constructeur promet 1400 nits de luminosité et 2800 nits en pic. Nous avons pour notre part mesuré une valeur, non moins excellente, mais légèrement inférieure de 1248 nits, avec notre sonde et le logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays.

Il faut activer le mode vif de couleur pour que l’écran déploie l’étendue de ses capacités en la matière. En mode naturel, il plafonne à 74 % du DCI-P3, alors qu’en mode vif, il obtient 103 % du DCI-P3 et 70 % du BT.2020. Il répond donc au cahier des charges pour un écran de smartphone premium. Son delta E Moyen s’envole en HDR et touche les 8,3 lorsqu’il faut préférer une valeur en dessous de 3 idéalement. En SDR et en mode naturel, il parvient à attraper les 3,67, ce qui est un score convenable. La température de couleur est un peu élevée : 7021 K. On a donc un écran légèrement bleuté.

Écran externe
L’écran externe fait fière allure aussi et paraît bien supérieur à celui du Galaxy Z Fold 5. Deux points le place immédiatement au-dessus : un ratio de smartphone normal en 20:9 qui permet de ne pas se sentir à l’étroit et une définition généreuse de 2384 x 1116 pixels. Le tout sur une diagonale de taille moyenne de 6,31 pouces.

Seule concession visible dès la fiche de capacités : le taux de rafraîchissement descend jusqu’à 10 Hz seulement.

Nous avons tout de même mesuré quelques autres concessions, à commencer par le Delta E Moyen qui monte à 4,84 tout de même en SDR. Les blancs et les bleus sont un peu trop éloignés de la réalité. La température de couleur est, elle aussi, trop bleutée puisqu’elle monte à 7592 K.

La dalle est satisfaisante en termes de colorimétrie puisqu’elle monte à 106 % du DCI-P3. La luminosité max en revanche plafonne à 800 cd/m², un chiffre trop faible, surtout comparé aux 1359 cd/m² du Galaxy Z Fold 5. Cela risque de jouer un rôle en particulier lorsque vous utilisez le smartphone à l’extérieur.

Logiciel : on sent bien la fusion avec Oppo et c’est positif
Sorti de la boîte au moment de son test, le OnePlus Open tourne sous OxygenOS 13.2 basé sur Android 13. Le constructeur promet quatre ans de mises à jour majeures et cinq ans de patch de sécurité. La promesse est alléchante, même si du fait de sa sortie proche de l’arrivée d’Android 14, le smartphone perd virtuellement une année.

OxygenOS, malgré sa désormais fusion avec ColorOS d’Oppo, demeure une interface toujours aussi agréable dès les premiers instants passés avec elle. Cela est principalement dû à une volonté de se dépouiller de bon nombre de fioritures pour arriver sur une interface, simple, claire et fluide. Le contrat est toujours rempli.

Mention spéciale à l’absence de bloatwares ou encore aux multiples petits détails qui rendent la navigation agréable, comme le petit retour haptique chaque fois que l’on touche à la barre de navigation en bas.

Une barre des tâches bien pensée et un multitâche dopé
En parlant de barre, OnePlus est parvenu dès sa première génération de smartphone à proposer une barre des tâches. Il aura fallu à Samsung quatre générations pour l’intégrer de série. Ici, OnePlus tire certainement parti de l’expérience d’Oppo et de ses deux générations d’Oppo Find N et Find N2.

La barre des tâches en elle-même est très facile à prendre en main : à gauche, on trouve un bouton pour toutes les apps et un raccourci vers les fichiers récents. On peut même drag and drop des fichiers depuis cet espace, ce qui se montre très pratique au quotidien. Au milieu, vous trouverez vos apps sauvegardées en raccourci et à droite, les apps ouvertes récemment.

Attention : parfois, la barre des tâches va quelque peu buguer et se maintenir par-dessus du contenu vidéo en train d’être consulté. Heureusement, un simple appui prolongé sur la barre la fait disparaître.

OnePlus a sorti de son chapeau une autre nouveauté logicielle très intéressante pour améliorer le multitâche qu’ils appellent Open Canvas. L’idée est simple : plutôt que de s’embêter à demander aux développeurs des applications d’adapter leurs apps au format de leur téléphone, OnePlus décide de proposer un mode qui permet aux apps de ne pas s’adapter et de fonctionner comme elles le feraient sur un smartphone traditionnel.

L’idée étant que le multitâche va permettre d’ouvrir en grand écran jusqu’à trois applications, soit trois en vertical, soit deux en vertical et une en dessous en horizontal. Et l’astuce, et toute l’originalité d’Open Canvas, c’est que si les apps débordent, eh bien l’interface les laisse déborder hors de l’écran. On crée ainsi une sorte de bureau virtuel, une philosophie assez proche du PC finalement, où d’un clic, on ramène app au centre de l’écran, ou bien on la met sur le côté le temps de s’occuper des autres apps.

J’ai particulièrement apprécié cette idée, qui permet de ne pas perdre en surface d’affichage à chaque application rajoutée, mais aussi de ne pas prendre le risque de se retrouver avec des ratios qui ne fonctionnent pas, des claviers trop grands, etc. Une idée qui paraît simple sur le papier, mais qu’il fallait trouver et qui se montre rudement efficace.

Seul bémol : pour l’activer, OxygenOS explique qu’un simple swipe vers le bas avec deux doigts suffit. Dans les faits, cela a tendance à réagir avec l’application ouverte en plein écran, mais pas à déclencher Open Canvas. Il y a donc encore quelques ajustements à fournir.

OxygenOS intègre aussi quelques options anecdotiques comme le mode zen, une barre latérale pour mettre en raccourci quelques applications et un espace enfant.

À l’arrivée, même si Samsung conserve un temps d’avance avec notamment les raccourcis très astucieux pour passer en mode multitâches, OnePlus se montre très ambitieux et cela paye.

Photo : solide sur ses appuis
Avec un module photo aussi protubérant, OnePlus ne pouvait pas se louper sur la photo. La marque répond à l’appel avec une configuration digne d’un smartphone premium tout ce qu’il y a de plus classique :
> Module principal : grand angle, capteur Sony LYT-T808 CMOS de type 1/143 pouce, 48 Mpx, 1,12 μm, OIS, équivalent 24 mm, f/1,7, 85°, autofocus ;
> Téléobjectif : capteur OmniVision OV64B de type 1/2 pouce, 64 Mpx, taille de pixels 0,7 μm, OIS, équivalent 70 mm (X3), f/2,6, 33,4°, autofocus. Crop « sans perte » jusqu’à X6 ;
> Ultra grand angle : capteur Sony IMX 581 de type 1/2 pouce, 48 Mpx, 0,8 µm, équivalent 14 mm, f/2,2, 114°.
> Selfie : 32 Mpx, capteur de type 1/3.14 pouce, taille de pixels de 0,7 μm, équivalent 22 mm, pas d’autotofucs, f/2,4, 88,5°.

Capteur principal
Le capteur principal du OnePlus se montre plutôt efficace. Sur les gros plans comme sur la photo du chat, on remarque une attention très agréable portée sur les micro détails. La colorimétrie est assez juste (les plus habitués à Samsung diront terne) grâce, sans doute, à l’apport d’un Hasselblad, partenaire de la marque. Le seul élément qu’on pourra reprocher à ces photos, c’est qu’elles manquent un peu de caractère et ne ressortent pas autant que chez certains concurrents. Mais cela reste une appréciation très subjective et beaucoup d’utilisateurs recherchent sans doute cela aussi.

De nuit, le OnePlus Open s’en sort drôlement bien. D’abord sur les éclairages publics, même s’il laisse passer quelques lens flares, l’ensemble reste très propre et esthétique. On conserve beaucoup de détails.

En intérieur, avec un éclairage moins présent, le mode nuit fait son office et permet de passer du noir complet à l’écran à une véritable photo, comme vous pouvez le voir sur la grenouille ou la guitare. En revanche, en nuit totale, on n’y voit rien du tout.

Ultra grand-angle
L’ultra grand-angle est un poil plus criard sur la colorimétrie, en particulier sur le vert qui se montre plus saturé. Dans l’ensemble, toutefois, on apprécie d’avoir un ultra grand-angle qui certes perd légèrement en piqué, mais conserve suffisamment de détails pour ne pas être un simple module de seconde zone qu’on ne se verrait jamais utiliser.

Le mode nuit conserve cette bonne impression, même si les couleurs des lampadaires virent à l’orange foncé. Au global, les scènes sont plus sombres et plus floues. En intérieur, on reste agréablement surpris : même avec très peu de lumière, le smartphone parvient à passer de la nuit au jour.

Téléobjectif
La présence d’un téléobjectif efficace fait partie du cahier des charges d’un smartphone dès qu’on passe les 800 euros. Avec une addition à plus du double, le OnePlus Open se doit d’être irréprochable dessus.

Force et de constater que le contrat est rempli. Les scènes sont nettes, avec un excellent piqué, une colorimétrie toujours aussi fidèle à la réalité… bref, un pur plaisir à utiliser au quotidien.

Le mode nuit se montre un peu plus faible. Le focus peine souvent à se faire correctement et on se retrouve avec des clichés flous une fois sur deux.

Avec 64 Mpx, OnePlus promet de pouvoir aller chercher jusqu’à un facteur de zoom de X6 sans perte. Honnêtement, le piqué est un peu moins bon qu’en X3, mais cela reste franchement utilisable. Un bel atout.

Selfie
L’une des particularités des smartphones pliants, c’est leur capacité à prendre des selfies avec les capteurs principaux. Voici la différence en image ci-dessous. On constate que le capteur selfie est plus rosé, mais aussi qu’il perd en flou naturel.

Pour vous donner une petite idée des capteurs selfie, voici ce qu’ils donnent de jour comme de nuit. La qualité n’est pas flamboyante, mais comme indiqué plus haut, on pourrait presque s’en passer.

Vidéo
Le OnePlus Open peut filmer jusqu’en 4K 60 FPS, mais il peut aussi tourner en Dolby Vision (donc en HDR) en 4K 30 fps.

Performances : juste ce qu’il faut de puissance
Le OnePlus Open est équipé de la puce haut de gamme la plus puissante du marché Android, le Snapdragon 8 Gen 2. Elle est aidée de 16 Go de RAM LPDDR5X. Le smartphone n’est vendu que dans une seule configuration en France, avec 512 Go de stockage UFS 4.0, vous avez donc de quoi voir venir.

En benchmark, le smartphone de OnePlus semble avoir quelques longueurs de retard sur un Galaxy Z Fold 5 ou même un Asus Zenfone 10, champion de la performance. C’est sur la partie GPU où il accuse surtout du retard. OnePlus a probablement revu un peu à la baisse les performances afin d’éviter la chauffe.

La partie CPU est cependant au même niveau que ses concurrents et cela se sent (tout comme les 16 Go de RAM) : le smartphone, même lorsqu’il gère des dizaines d’applications en même temps ne ralentit pour ainsi dire jamais.

En jeu vidéo, le OnePlus est juste impérial. Sur Genshin Impact, qui est assez gourmand, je me suis amusé à pousser les réglages graphiques sur le maximum en mettant le rafraîchissement sur 60 FPS, me disant « il ne va jamais tenir ». Eh bien si, j’avais sous la main un smartphone avec un écran gigantesque en train de me faire tourner un jeu en 3D entre 58 et 60 FPS sans trembler. D’habitude, je n’ai jamais envie de jouer à Genshin Impact très longtemps, mais dans de telles conditions, j’ai presque eu envie de perdre mes soirées dessus.

En outre, la gestion de la température du OnePlus Open est exemplaire. Après une suite de benchmarks qui ont tendance à transformer les smartphones en chaudière portative, le OnePlus Open voyait sa température de batterie tranquillement dans les 30 °C et son CPU à 40 °C. D’habitude, la batterie des smartphones a tendance à titiller les 40 °C, et le SoC à monter bien plus haut, autour des 55 à 60 °C. En jeu, c’est la même rengaine : à aucun moment je n’ai senti le smartphone chauffer. Certes, je pouvais poser mes mains sur l’arrière et sentir un peu de chaleur, mais cela reste complètement contenu. Une belle performance de la part de OnePlus qui maitrise son sujet.

Batterie : le meilleur pliant sur ce point
Les smartphones, et les pliants en particulier, sont souvent une affaire de concessions. On met un bel écran, on perd un peu en autonomie. On veut un smartphone plus compact, on perd en taille d’affichage et en dissipation de la chaleur, etc. Les smartphones pliants pêchent souvent sur leur partie autonomie pour cette même raison, car la charnière prend beaucoup de place.

Le OnePlus Open possède deux batteries, qui ensemble s’élèvent à une capacité de 4,805 mAh (3295 mAh d’un côté, 1510 mAh de l’autre). Une bien belle capacité donc, qui s’approche des 5000 mAh d’usage sur les grands smartphones du marché.

Sur notre protocole ViSer, qui simule une activité en continu du téléphone, il a mis 12 heures et 29 minutes à passer de 100 % à 10 % d’autonomie, ce sur l’écran externe afin de simuler l’autonomie maximale possible à atteindre. Un score dont il n’a pas à rougir du tout : le Galaxy Z Fold 5 culmine à 11 heures et 26 minutes et le OnePlus Open se place même légèrement au-dessus de la moyenne de tous nos tests en terminant 49e sur 119 smartphones testés.

Ce score relativement moyen s’avère bien meilleur dans les faits, l’optimisation du système que nous avons là étant exemplaire. Avec une utilisation très légère, je suis parvenu à tenir deux jours consécutifs sans passer par la case recharge. J’ai terminé une première journée autour 60 % et j’ai donc pu enchaîner sur une deuxième journée qui s’est terminé sur 27 %. Sur un usage plus lourd, avec du jeu et des benchmarks, le smartphone affichait 30 % à 18 h, après avoir démarré ma journée aux alentours de 8 h. J’avais sur cette seconde journée un temps d’écran de 4 heures et 36 minutes et j’ai utilisé l’écran interne, le plus consommateur, le plus clair du temps.

Recharge
Le OnePlus Open est fourni avec un chargeur. Oui, en 2023, il existe encore des smartphones premium avec un chargeur fourni dans la boîte, et quel plaisir. Il s’agit en outre ici d’un chargeur de 67 W (pour la version européenne, les autres montent à 80 W) ce qui promet d’atteindre le niveau de confort attendu sur une charge rapide.

Voici nos résultats en démarrant à 8 % :
5 minutes : 26 % ;
10 minutes : 42 % ;
15 minutes : 55 % ;
25 minutes : 76 % ;
35 minutes : 96 %.

On remarque qu’avec seulement 10 minutes de charge, on obtient de quoi se remettre en selle assez rapidement, ce qui est le but assumé de la charge rapide.

Le OnePlus Open possède deux haut-parleurs compatibles Dolby Atmos. Il s’agit d’une véritable stéréo, en ceci qu’aucun des deux ne prend vraiment le pas sur l’autre, un vrai avantage sur beaucoup de concurrents. Cela permet d’avoir une belle spatialisation du son, en jeu ou devant n’importe quel programme.

Au niveau du mixage, les graves sont bien poussés sans trop prendre le dessus. Comme souvent, à mesure que l’on s’éloigne des 80 % pour aller vers les 100 % de volume, les aigus reprennent le dessus, sans pour autant casser les oreilles. Notons aussi une petite perte de qualité en forme de très léger (j’insiste sur le très) grésillement sur certains morceaux à fort volume.

Globalement, l’expérience sonore reste de très haut vol.

Réseaux et communications
Le OnePlus Open est un smartphone 5G sub 6 GHz. Il intègre en outre tout ce qu’il faut pour voir venir les futures évolutions technologies : Bluetooth 5.3, Wi-Fi 6E et Wi-Fi 7. Pour les sportifs, le GPS double band (L1+ L5) est aussi de la partie.

Prix et date de sortie
Le OnePlus Open est disponible au tarif de 1849 euros. Un seul coloris, vert, et une seule configuration avec 512 Go de stockage, est proposée sur le marché français.

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